A Bartlesville, dans l’Oklahoma, une mère est accusée de négligence envers son enfant pour avoir permis à un tatoueur exerçant sans licence de tatouer sa fille de 10 ans avec de l’encre contenant de la cendre… Humaine.

La mère âgée de 31 ans, a été arrêtée avec son compagnon à son domicile lors d’un raid anti-drogue. Ils sont soupçonnés de fabrication de méthamphétamine (n’est pas Walter White qui veut !). Les autorités ont été averties sur de possibles maltraitances sur enfant par l’un des conseillers de l’école élémentaire qui avait remarqué un nouveau tatouage sur le côté gauche du corps de la jeune fille de seulement 10 ans.

enfant de 10 ans tatoue avec des cendres humaine

Jennifer Wilson, à gauche, a été accusé de négligence pour avoir laissé le tatoueur Brandon Brown à droite, tatoué sa fille de 10 ans

Le tatoueur, Brandon Brown, a été inculpé pour pratique du tatouage sans licence ainsi que de complicité de maltraitance sur mineur. Interrogé par la police, le tatoueur a admis ne pas avoir de licence, mais a tenu à préciser qu’il était «très propre» et qu’il n’exposait pas ses clients à des risques sanitaires. Mais selon le sergent de police Elizabeth Mitchell, le matériel du tatoueur était très loin de respecter les normes d’hygiène en vigueur « Il y avait des jeunes cafards morts et vivants sur la boîte ouverte de gants jetables, le tout accompagné d’excréments de ces mêmes cafards ».

Mais ce n’est pas tout. Le même jour, le tatoueur avait réalisé en plus de celui de la jeune fille, des tatouages sur la mère et son mari. Pour cela, il avait utilisé de l’encre mélangée avec des cendres humaines, une pratique qui est en vogue outre Atlantique depuis quelques années. Celle-ci est en général utilisée pour immortaliser un être cher décédé.

Cette pratique est dénoncée par une grande partie des tatoueurs professionnels et pour cause, l’injection de cendres dans le corps dans le cadre d’un tatouage comporte des risques importants, comme des problèmes de rejet, de cicatrisation et d’infection.

Puisque la bêtise et les phénomènes de mode stupides ne sont pas l’exclusivité des Américains, nous croisons les doigts pour que cette pratique ne traverse pas l’Atlantique et que dans le cas contraire, les autorités prendront des mesures pour interdire cette pratique.

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Une réponse

  1. Emma Pill

    … Encore de nos jours une partie des encres de tatouage noires sont (malheureusement) faites à partir du carbone résultant de la combustion d’os d’êtres vivants (« noir d’os ») même si il s’agit en général d’animaux et non pas d’humains .
    Cette tradition n’a été remise en question que du fait de la préoccupation grandissante des tatoués , vegan ou non , sur l’origine des encres .

    Le vrai problème réside d’avantage dans les conditions d’hygiène du tatoueur , d’autant plus en ajoutant lui-même des composants aux encres qui sont stériles , et d’une atteinte pure et simple aux droits de l’enfant .

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