Non, derrière ce titre quelque peu décalé ne se cache pas réellement une invention révolutionnaire, mais plutôt l’initiative d’une jeune Londonienne déçue par son ex-petit ami, qui lui a envoyé le tatouage qu’elle portait en son honneur, mais à la façon d’un uppercut plus que d’un hommage.

L’histoire s’est déroulée en Angleterre, où Torz Reynolds, pierceuse de 26 ans, apprend un beau jour que sa moitié Stuart « Chopper » May doit la quitter après deux ans d’une relation sérieuse entre eux pour aller travailler en Alaska, pas franchement la porte à côté, donc.

Il lui explique que c’est le job de ses rêves, et qu’une telle opportunité ne peut se refuser. Après la promesse de la retrouver si jamais il venait à rentrer d’Alaska, s’ensuivent des adieux douloureux et larmoyants à l’aéroport, on imagine la scène sans grande difficulté.

Mais, une semaine après la séparation, des amis communs informent la compagne abandonnée que son cher « Chopper » n’est en réalité pas parti bien loin, puisqu’il est simplement allé vivre sa vie à Tiptree (à moins de deux heures de train de Londres en réalité) avec une autre demoiselle avec laquelle il avait une aventure depuis plus de six mois.

Il était pourtant selon Miss Reynolds le parfait boyfriend, et elle l’avait surpris en se faisant tatouer son nom sur avant-bras gauche, ce qui faisait la fierté du jeune homme.

Arborant désormais sur sa peau à regret l’inscription « Chopper’s Bitch » (qu’on ne jugera pas) ,Torz prit la décision de… lui en faire cadeau, lui faisant comprendre par la même occasion qu’on ne plaisante pas avec elle.

Visiblement habituée des modifications corporelles (piercings, tatouages, implants), la jeune femme s’arme un beau jour de courage et d’un scaplel, à l’aide duquel elle découpe soigneusement, et sans produit anesthésiant svp, un rectangle autour de son tattoo pour retirer ensuite la peau encrée avec des pincettes, l’opération lui prenant tout de même une heure et demie. (oui, presque la durée du trajet Londres-Tiptree en voiture!)

Torz Reynolds

Une fois cette étape finie, elle décide simplement de placer ce petit morceau de sa propre personne dans un bocal, avant de le poster à l’attention du fugitif, en prenant soin de changer son écriture pour lui conserver l’effet de surprise lors du déballage… on ne dira pas qu’elle n’a pas pensé à tout!

Cette démarche qui peut sembler étrange lui a cependant permis à la fois de prendre sa revanche et de tourner la page, bien qu’elle reconnaîtra avoir regretté de ne pas avoir pu assister à la découverte du colis par l’intéressé, qui ne l’a d’ailleurs jamais recontactée.

Le fameux bocal

La conclusion de la jeune Anglaise face aux réactions mitigées des gens au sujet de son acte est que finalement, ce n’est que de la peau, et ça va cicatriser.

On ne pourra donc que vous recommander, une fois de plus, de bien réfléchir avant de vous faire tatouer, afin d’éviter d’en arriver au point de faire des cadeaux empoisonnés qui vous coûteront aussi « chair ». (désolé, je n’ai pas su m’en empêcher)

 

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