Des centaines d’articles sur le net nous annoncent la troisième Révolution Industrielle avec l’arrivée des imprimantes 3D.
Il faut dire que les imprimantes 3D peuvent intervenir dans de nombreux domaines comme la médecine où des chercheurs planchent déjà sur l’impression d’organes complets en vue de greffes.

Mais s’il y a bien un secteur où l’on ne s’attentait pas à voir débarquer ces imprimantes, c’est bien celui du tatouage. Et pourtant, un groupe d’étudiants français a réalisé une machine à tatouer à partir d’une imprimante 3D.

C’est lors d’un atelier organisé par le ministère de la culture que des étudiants avaient comme défi de réaliser un « Mashup » en seulement 8h avec des images, des vidéos et du son tombés dans le domaine publique. Notre groupe d’étudiants a eu l’idée de réaliser une machine qui pourrait faire des tatouages de façon automatique en utilisant des photos d’une banque d’images.
En un après-midi, ils ont réussi à détourner une imprimante 3D de bureau pour lui permettre de tracer sur la peau à l’aide d’un stylo. La foule a été surprise et même le ministre de la culture est venu voir les projets, mais les jeunes créateurs ne voulaient pas s’arrêter là.

Ils voulaient que leur machine puisse réaliser de vrais tatouages. Ils ont donc continué à travailler sur leur projet pendant leur temps libre, ils ont été épaulés dans leur tâche par des enseignants et d’autres élèves.

Rapidement ils ont su mettre au point un prototype capable de réaliser un tatouage sur de la peau synthétique à l’aide d’un dermographe emprunté à un tatoueur. Le résultat a été très probant.

 

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Il a fallu ensuite passer sur un cobaye humain. Trouver le cobaye a été assez simple, les personnes étant excitées par l’idée d’être la première personne tatouée par un robot.
Seulement, cet essai sur une personne a été moins fructueux que le premier, la peau humaine étant moins flexible et le corps moins facile à tatouer avec ses courbes comparé à la surface plane de la peau synthétique.

Mais les étudiants ne baissent pas les bras et continuent à travailler sur leur projet. Qui sait, un jour peut-être, les conventions de tatouage seront remplies de machines à tatouer et les artistes seront les ingénieurs capables de les régler.

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A propos de l'auteur

Graphiste et Webmaster de profession, c'est fin 2012 que je décidais de lier mes passions pour le tatouage et l'informatique en créant inkage.fr. Retrouvez moi sur Google plus

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8 Réponses

  1. Le Duin

    « Qui sait, un jour peut-être, les conventions de tatouage seront remplies de machines à tatouer et les artistes seront les ingénieurs capables de les régler. »
    Ce jour là n’est pas prêt d’arriver j’espère…

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    • info

      À constater la rapidité avec laquelle cette technologie évolue, je ne serais pas surpris que cela arrive bien plus vite que vous pensez…. L’impression 3D est en train de révolutionner TOUS les secteurs économiques, de l’alimentaire à l’immobilier, de l’artisanat à l’astronomie! C’est fou et même un peu épeurant à la fois…

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  2. jerome

    oui et non pour cette machine pour les pièces de dos ou tout simplement sur un bras complet comment faire

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  3. dulrica

    La main de l’homme ne pourra jamais être remplacée par celle de la machine. La créativité est notre plus grande qualité, une machine 3d en est dépourvue heureusement.

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  4. âmedutattoo

    Avec de telles conneries ! Les grands artistes n’auraient jamais existé

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  5. nyxover

    j’en rêve moi perso je suis graphiste et je reve d’avoir mais creation sur le bras avec la precision absolu. si jamais vous cherchez un cobaye je suis pré ^^

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