Une employée de l’éducation d‘Osaka est devenue la première victime de la répression de la ville contre les tatouages. L’autorité locale de l’éducation a confirmé avoir infligé une amende à une jeune femme de 23 ans. Son délit ? S’être fait tatouer le bras et la cheville entre fin décembre 2012 et mars de l’année dernière, après que la ville ait interdite le tatouage à ses employés.

La répression contre les employés de la ville a été ordonné par Toru Hashimoto, le maire controversé de la deuxième ville du Japon, après qu’un employé municipal ait effrayé un enfant avec son bras tatoué. Le maire avait alors déclaré dans une note à tous les employés de la ville cette phrase surréaliste: « Si les tatouages des employés de la ville sont vus par le public, le gouvernement de la ville perdra sa crédibilité, car ils intimident les gens et les rendent nerveux ». Les syndicats de fonctionnaires ont alors protesté estimant que cela présentait une violation des droits de l’homme.Malgré cela, le maire refusa de faire marche arrière.

Les 38 000 employés d’Osaka ont été tenus de remplir un formulaire sur lequel ils devaient marquer leurs tatouages sur le contour d’un corps humain. Toutes les marques qui sont visibles pour le public, comme sur les bras, les jambes, les pieds, le visage ou le cou doivent être divulguées.

Au Japon, les tatouages ont longtemps été le symbole traditionnel des groupes de la pègre aussi nommé « yakuza », en résulte une stigmatisation qui colle à la peau de notre art préféré malgré la nouvelle génération de japonais qui se font tatouer pour des raisons sans aucun lien avec la mafia. Le conseil de l’éducation de la ville a déclaré que l’employée devait alors subir une intervention chirurgicale afin de se faire retirer ses tatouages.

Il est quand même dommage que dans un pays démocratique comme le Japon, un pays où le tatouage a une histoire de près de 2 000 ans, il soit encore possible d’interdire le port du tatouage à une certaine catégories de personnes.

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2 Réponses

  1. tatouage-femme.info

    abusé quand même … moi qui pensais que la Chine était un des pays les plus stricts, et bien le Japon les talonne ! En plus elle s’est fait tatouer sur des zones peu voir pas visibles, c’est vraiment chercher la petite bête là !

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  2. dulrica

    Ca aurait été bien de pouvoir voir les tatouages en question mais là c’est poussé trop loin la liberté de chacun.

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